Carl

Carl
Nous avons été pris de court par le joli Printemps. Les sorties sur le terrain devinrent du coup un pur bonheur. Le nomade prend le dessus sur le sédentaire. Les copines me voyaient avec envie partir avec Carl le chauffeur tous les matins. Nous écumions tous les hameaux et fermes alentour. J’apportais tant la bonne parole de notre communauté d’agglomérations que d’aider les gens à la paperasse et la corvée administrative. On avait droit toujours à un café et de repartir avec des victuailles.

A l’époque mon couple battait de l’aile. J’avais fêté la trentaine et je considérais penaude ma vie comme un échec car toujours point mariée et sans gosses. J’affectais de jouer la forte tête et la féministe. Je disais n’avoir cure d’une vie bien rangée et partant bourgeoise. N’empêche tout le monde savait que mon mec s’envoyait en l’air avec une stagiaire et que cette garce était sur le point de l’emporter. Carl chauffeur et ami avait la pudeur de ne m’en pas parler. Nos propos étaient toujours à la rigolade.

Je lui savais nombre de maîtresses dans les parages. Il est vrai qu’il portait beau sa cinquantaine. Ancien rugbyman il faisait montre toujours d’une belle vigueur. Une copine de la mairie m’avait confié qu’il baisait tel un dieu et était infatigable. Ce qui me soufflait c’est que cet homme baisait inconsidérément jeunes vieilles, beautés et laides indifféremment. Tel un étalon de vocation il ne pouvait dire non à une femme. Il mettait un point d’honneur à satisfaire le moindre jupon.

Je n’avais jamais abordé de front avec lui cet aspect de ses performances. Tout au plus le plaisantais-je d’avoir besogné une fois Annie une jolie grand-mère de 60 ans dans sa cuisine. J’étais épatée de son zèle. Il me répondit benoîtement qu’elle avait été il y a trente ans la grande beauté du pays et qu’il lui rendait d’une façon hommage d’autant que gamin, il s’était souvent branlé à la seule évocation de ce nom. Émue je n’en étais pas moins impressionnée qu’il put toujours bander à la commande.

Il avait tringlé toutes les copines de la mairie et celles-ci en retour croyaient comme établi qu’il me sautait régulièrement durant nos courses. Or curieusement et du fait qu’il me savait mordu de mon bonhomme jaloux et que j’étais en sorte sa supérieure, il ne lui vint point à l’idée de m’att****r. Nous étions devenus trop copains et complices. Je le coachais en quelque sorte. Il était inconcevable que je passas de l’autre côté de la barrière. Nous aurions trouvé ridicule et grotesque cela.

Il ne m’en louait pas moins pour mes rondeurs et ma sensualité de petite brune. Il m’avait confié que j’avais une bonne réputation chez les gars du village. Ma personnalité irradiait sur toute ma personne. On ne devait pas s’ennuyer avec moi au pieu. Carl sans afféterie me dit que mon bonhomme avait beaucoup de chance. Aussi ne fut-il pas moins décontenancé que moi lorsque mon compagnon fraya avec une autre m’humiliant devant tous. Il percevait cela comme une injustice.

Dans ces conditions la nature et ce beau soleil de Printemps avaient quelque chose de cruel. A présent il me devint insupportable de voir Carl revenir guilleret après qu’il eût emmené une femme dans une grange tandis que moi telle une idiote je tirais sur une clope et écoutait la radio. Mon salaud de mec ne faisait plus d’efforts pour me baiser. Il se tournait vers le mur et ronflait. La sagesse du pays criait de me prendre un amant. Je n’avais plus de force ni de goût à cela.

Carl résuma cela un jour par un : « T’as une mauvaise mine, tu sais ! » Je n’eus pas la force de sourire et de répondre par une pirouette. J’étais au point de ne plus rebondir et de renvoyer la balle. Je tournais la tête vers le paysage pour qu’il ne vit pas mes larmes sourdre du fond de mes yeux. La dépression gagnait. Je n’ai jamais tant méprisé que ceux qui craquent. Allais-je rejoindre leur clique ? Pour donner le change j’expliquais à Carl que j’avais chopé une crève carabinée.

Ce jour-là nous débarquâmes chez Lydia une grande blonde sulfureuse, mangeuse d’hommes et dont j’étais un peu jalouse. Je savais tandis que je papoterais avec la mère que cette garce se taperait Carl. Ils faisaient cela dessous dans le garage. La pauvre maman vieille et sourde n’en avait nulle idée. Cela donnait toujours un effet comique. Elle concevait sa fille comme une sainte. Ce jour-là je n’avais guère le cœur à rire. La maman comme souvent fut pris de somnolence.

Dans le silence je percevais en bas des bruits et des gémissements. Poussée par une curiosité coupable , je n’y tins plus et voulus voir. Ces deux-là tout à leur affaire n’avaient pas fermé la porte. D’ailleurs leur goût allait sûrement à l’exhibition et à être admiré dans leurs ébats. Carl lui bourrait le cul tandis qu’elle grande et debout s’appuyait contre un mur. Elle avait un beau cul ferme et était bien foutue. Carl était impressionnant en chacun de ses coups de boutoir.

Indubitablement j’aurais aimé être à la place de cette femme pour recevoir autant. Je concevais maintenant que mes copines surent gré à Carl de vouloir s’occuper d’elles de temps en temps. Je songeais qu’on m’avait refusé les joies du sexe ces derniers temps. Je ressemblais à une pauvre plante qu’on néglige d’arroser et qui dépérit. Un sentiment de révolte me souleva. D’abord excitée je fus pris d’écœurement devant ce coït et remontais à la cuisine où la vieille dame somnolait encore.

Elle se réveilla peu avant que sa fille et Carl remontâmes. Ce dernier se jeta sur un pâté et quignon de pain. Baiser cela creuse. Lydia le teint enflammé et vraisemblablement réjouie se grilla une clope devant moi me jetant un coquin regard . Elle s’autorisa des mêmes mots que Carl : « Ben t’as une mauvaise mine ! » Il n’y avait nulle malignité dedans mais je pris cela mal pourtant. Je me sentis humiliée. Je crus qu’elle me signifiait qu’elle se tapait Carl nous croyant amants.

A partir de ce jour en effet il me parut que je devais clarifier cette situation. Puisque tous nous croyaient amants pourquoi ne pas ratifier. Mon corps semblait tout entier adhérer à ce point de vue. Je me pris la nuit à rêver de la queue de Carl et de ce qu’il m’en faisait goûter. Il dut être décontenancé de mon regard le matin suivant. Je crois même qu’il rougit. Il avait du observer mon maquillage outré et que ma jupe était plus courte que d’habitude. Je faisais manifestement pute. En tout cas j’en avais les idées. J’aspirais de voir sa queue.

Je le plaisantais sur Lydia. Je lui balançais tout de go que la mère de celle-ci m’avait demandé d’aller quérir un objet au garage et que je les avais malgré moi surpris. Je félicitais Lydia pour son cul remarquable et lui pour son coup de queue. Celui-ci n’était pas usurpé. Il rougit une seconde fois dans la matinée. Il se devait demander si je jouais ou voulais vraiment l’allumer. Soudain une idée me traversa tandis qu’il faisait le plein à la station. En un instant ma culotte fut retirée.

Je pense que moins de deux heures après il sut que j’avais la chatte à l’air. De toute façon je m’étais baissée maintes fois. J’étais tout excitée que l’air frais du Printemps me caressa les parties intimes et que Carl ou que tout autre pussent se régaler d’un tel spectacle. Je pense que si un homme autre que Carl eût voulu me prendre il aurait été admis favorablement. J’avais envie d’être baisée tel une pute. La chère Lydia avait fait école. Pour le coup je voulais sortir de la déprime par le haut.

Carl manifestement songeait. La bonne humeur changeait de camp. Il était pris à son tour de questionnements et de scrupules. Enfin il dut aboutir à l’évidence que j’avais envie de baiser avec lui. Il en avait toujours eu envie. L’heure avait simplement sonné. J’eus en fin d’après-midi sa main sur la cuisse. Il ne nous restait plus qu’une heure avant de ramener le véhicule. Il me sourit et me montrât de loin sur la route un bouquet d’arbres où il serait agréable de s’arrêter.

Je sus à partir de ce moment qu’une nouvelle vie commençait. Il était temps que je me débarrassasse de mon mec et des faux fuyants de mon couple. A peine le moteur coupé je me ruais sur la bouche de Carl. Il me reçut avec non moins de fougue. Sa main déjà me pelotait la chatte. Celle-ci était à un point humide. Il y enfonça les doigts. J’écartais les cuisses afin qu’il commença à me lécher. Quel ravissement. Sa langue avait tous les talents. Je jouis une première fois.

Ne voulant être en reste je le suçais à mon tour. Enfin je découvrais cette fameuse et fabuleuse queue dont on m’avait tant parlé. Elle était longue, vibrante. Je mis un point d’honneur à m’appliquer. Je savais n’être pas manchot dans cet exercice. Je songeais à la garce Lydia non moins émérite là-dedans. Je devais me surpasser. Carl manifestement heureux de m’obtenir me prodigua des encouragements. Il me dit que sa queue était heureuse dans ma bouche. Je caressais ses couilles.

Il me prit délicatement au début. Je goûtais de le posséder en moi. Sa queue tel un métronome prodiguait sa tâche et sa mission. J’entrevoyais le septième ciel. Nous baisions en amoureux. Il y avait une déférence là-dedans. Je ne l’en incitais pas moins à me prendre par le petit trou. J’avais une prédilection pour cela. La grosseur de sa queue ne pouvait être une objection. Exaltée je lui criais : « Vas-y ! Encule moi ! »
Nous poursuivîmes en dehors sur une couverture hâtivement jetée.

J’étais heureuse : nous étions amants. J’aurais eu envie de le crier face au ciel. C’eût été une fausse nouvelle. Il était acquis que Carl et moi nous nous envoyions en l’air. Bref l’impunité de toute façon nous était assurée. Je voulus assurer à Carl qu’il pourrait continuer à baiser qui il voulait. Je ne serais point jalouse, sûre d’être en tête de gondole. En effet peu après le début de nos courses, nous accolions nos bouches. Je le branlais et suçais, culotte depuis longtemps retirée.

Entre temps mon officiel fut rendu à sa liberté. Je crus devoir affecter une fausse peine. Carl fut invité à dormir discrètement quelques nuits dans mes draps. Le sexe me devint important. Avec l’assentiment de Carl je vins à donner crédit à deux, trois propositions de mâles. J’avais envie d’autres queues. Je convins enfin que j’étais une salope. Je n’avais plus tant d’animosité pour des créatures tel Lydia. J’avais grandi. Carl me confirma que ma sensualité éclatait et que je n’avais jamais été aussi belle.

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