Une fiction

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Une fiction
Il ne l’avait jamais rencontrée, par contre il la connaissait depuis un an, peut-être plus, peut-être moins. Un an environ. Une rencontre du net. Une amitié virtuelle.
Bien sur ils savaient tous deux à quoi ressemblait l’autre, ils avaient partagé des photographies, des textes, des messages personnels. Finalement sans ne s’être jamais vus ils se connaissaient déjà un peu. Lui savait qu’il concevait de l’attirance pour elle, sur les clichés elle avait l’air gracieuse, l’œil pétillant ou malicieux, le sourire charmant. “Je crois que son sourire me fait fondre” se disait-il en observant les images de son profil à elle. Elle avait des formes aussi, loin de ces gens filiformes et très maigres elle donnait l’apparence d’un individu en excellente santé dont on rêve de croquer un bout en cachette, comme dans une barre de pain d’épices, des formes sucrées et épicées. Elle était à ses yeux appétissante.
Lui ne s’était jamais vraiment soucié de son physique mais ne se trouvait pas disgracieux, loin s’en faut.
Mais le physique n’est pas son premier critère de jugement, il la trouvait très à son goût mais appréciait surtout la gentillesse, la sensualité, la cordialité de ses messages à elle.
Elle lui écrivait tout un tas de “je t’embrasse”, “je te réchauffe contre moi”, “rejoins-moi” et ça lui mettait les sens en ébullition.
Il répondait sur le même ton, ravi de partager son engouement avec elle.
Ils parlaient de se rencontrer, lui attendait cela avec impatience, surtout curieux de voir enfin cette agréable personne et pouvoir discuter à bâtons rompus, de pouvoir profiter et partager en vrai.
Et puis ce fut mai, lui n’avait pas de vacances mais avait gagné suffisamment bien sa vie pour payer une partie du voyage à la belle.
Elle accepta.
Il l’accueillait chez lui.
Il savait que la relation de confiance qu’ils avaient établi auparavant avait permis cette visite. En effet on ne traverse pas l’atlantique juste “pour voir”, “pour voir plus” à la rigueur, cela faisait tout de même un an de relation épistolaire qu’ils voyaient l’un l’autre…

Elle débarqua à la gare, il l’y attendait.
Elle lui paraissait encore plus charmante que sur le net, mais surtout sa voix le séduisit encore plus. Elle déposa ses bagages sur le quai et ils se serrèrent très fort dans les bras. Un an d’attente pour un câlin, cela ne souffrait pas la moindre minute de patience supplémentaire.
Il la délesta d’un de ses sacs, lui prit la main et l’amena chez lui, deux rues plus loin.
Une fois arrivés il lui offrit un verre d’eau, elle l’accepta, lui proposa de se remettre du décalage horaire si elle voulait faire une sieste, elle déclina. Il la reprit dans ses bras et lui donna un baiser dans le cou, un baiser doux, tendre, amical et évocateur. Il la serra plus encore. Relâchant son étreinte il se senti maintenu dans son giron, elle le gardait encore un peu.
Leurs lèvres se joignirent un instant, puis se collèrent un peu plus.
Ils reculèrent leurs têtes et se sourirent. C’était très doux, très beau.
Puis ils joignirent à nouveau leurs bouches, se pinçant les lèvres, se les mordillant. C’est alors qu’ils se frenchèrent totalement, avec une passion goulue qui les faisaient s’étreindre encore plus fort.
Il proposa à son amie une douche parce qu’il est important de se délasser après un aussi long voyage. elle accepta. Mais lui prenant la main elle lui confia qu’elle voulait qu’il lui montre où se situait la cabine. Il l’emmena, l’aida à ôter ses vêtements, elle en fit de même pour lui et ils rirent de ce que ça allait si vite. Ils s’embrassèrent à nouveau, nus, leurs langues se mêlant et tendant leurs corps. Ils sentait sa poitrine s’écraser contre la sienne, ses seins étaient rebondis et agréables à avoir contre soi, il sentait un début d’érection et ne tenta pas de le cacher, il se sentait bien, elle aussi, ils étaient tout ce qu’il y a de plus naturels, avec leurs attirances, leurs désirs, prêts à les joindre.
Il se laissa guider par elle sous la douche, ils réglèrent le débit et la température en riant, en s’éclaboussant et en s’embrassant beaucoup.
Il se saisit d’un savon et la frictionna partout, le visage en s’attardant sur les tempes, les épaules et le dos, les massant longuement, les jambes, les pieds, les cuisses, le ventre, les seins qu’il caressa doucement en déposant des baisers dessus. Puis il lava son entrejambe, avec délicatesse, passant sur les grandes lèvres tout doucement, remontant sur la raies des fesses collant ainsi son avant bras contre le mont de Vénus.
Elle prit le savon et lui rendit la pareille. Elle posait des baisers partout sur son corps, elle savonnait, rinçait et aussitôt donnait de ses lèvres. Ses fesses reçurent une pluie de bises et il en ressentit des frissons très loin dans le dos et les jambes, son érection s’intensifia à ce moment.
Elle saisit sa hampe et la savonna, montant et descendant sa main, le décalottant et le tendant encore plus.
Ils s’embrassaient encore goulûment en sortant enserviettés de la salle de bain. Ils se jetèrent dans le lit, nus et désireux l’un de l’autre. Il la caressa à nouveau, elle lui rendait son contact mais demeurait sur le dos. Il approchait sa bouche de son corps et régulièrement la pinçait de ses lèvres, lui donnant ainsi des frissons et des envies. Elle lui dit qu’elle voulait plus. Alors il la pétrit dans un massage stimulant, il la retournait et la massait.
Ce faisant sa bouche continuait de la dévorer et il l’approchait toujours plus des cuisses ou de son pubis. Elle se tendait. Elle avait envie.
Il la lécha, doucement d’abord, établissant une transition assez tranchée avec le massage. Il lécha ses cuisses, remontant au pli inguinal, frôlant le capuchon du clitoris, écoutant ses soupirs d’aise. Il sentait leurs sexes s’humidifier, sa verge perlait à son bout de grosses larmes épaisses de plaisir, sa vulve à elle s’ouvrait délicate et moite. Il plongea à nouveau sa langue en elle, ne tenant plus du désir qui l’étreignait essayant au maximum de la pénétrer, de la stimuler de sa bouche.
Elle lui caressait les cuisses, les bourses, le sexe, elle avait un sourire magnifique à voir, transpirant le plaisir et la joie. Elle passa une de ses mains sur le postérieur et l’attira à lui. Elle déposa quelques baisers sur sa cuisse, cela lui donna de la chatouille et du frisson mêlés. Il frémit, elle en profita pour emboucher son gland qui perlait. Elle fit passer sa langue dessus, l’enroulant autour de l’extrémité de sa verge, lui gémissait du plaisir d’être sucé et du plaisir de happer la vulve de son amante. Il s’attardait dans les moindres replis, cherchant à la stimuler subtilement et de partout. Il passait sur son périnée, revenait aux grandes lèvres, les prenant dans sa bouche par succion puis partant vers les fesses, la pointe de la langue érigée il lui caressait l’anus, le sexe, les cuisses avec douceur et alternance.
Ils firent une pause pour se câliner, repliés l’un et l’autre dans leurs bras respectifs, ils se donnaient des tas de baisers, des doux et des fougueux. C’était bon.
C’est elle qui lui plaqua les épaules au matelas et se rua sur lui, elle le léchait, le mordillait, l’embrassait de partout, fugacement les baisers se posaient à divers endroit de son corps. Elle le suça d’un coup, avec vigueur, il se sentait ventousé, son piercing vibrant sous sa langue à elle. Cela le faisait venir, il le lui dit en gémissant beaucoup. Elle le garda en bouche encore quelques secondes et le masturba vite pour le voir éjaculer sur son ventre. Elle observa les gouttes de sperme couler et être projetées de cette verge qu’elle désirait. Il était souriant et excité, il ne débanda pas et la fit venir sur sa bouche, face à lui. Il plongea directement sa langue dans la vulve lui arrachant des petits cris. Il la léchait vigoureusement stimulant son clitoris gonflé, l’aspirant, soufflant, pinçant, massant son intimité. Il lui tint les mains pour l’appuyer encore plus fort contre son visage quand elle jouit. Son vagin se gorgea d’humidité. Il but à cette source, ils s’embrassèrent partageant leurs parfums intimes. Ils se saisirent du paquet de préservatifs, se protégèrent et s’emboîtèrent.
Jouir n’était pas un challenge, mais l’excitation et la complicité qu’ils se découvraient aidait fort à la montée des orgasmes.
Elle était restée sur lui, ils ondulaient se regardant, se trouvant beaux dans l’épanouissement des sens. Il lui caressait la poitrine, lui procurant des frissons dans les seins, lui érigeant les tétons. Il lui donnait ses doigts à sucer, les léchait à son tour, il lui caressait les fesses de ses mains humidifiées de salive, elle se cambrait.
ils tournèrent l’un sur l’autre sans se détacher, elle se retrouva sous le poids de son amant. Elle lui plaqua le bassin contre le sien et il sentit son vagin se contracter annonçant encore de la jouissance à venir.
Il accéléra le rythme des mouvements de son bas-ventre heurtant son mont de Vénus avec rapidité. Ils jouirent en cœur réprimant des cris de joie.
Il se sourirent à nouveau tout en restant imbriqués. Ils prolongèrent ce moment tendre et excitant par des caresses.
Lorsqu’ils se désolidarisèrent ils étaient heureux mais pas repus, ils se massèrent longuement, descendirent boire un thé, nus, simples, s’embrassant comme des adolescents qui découvrent la chose…
ils prirent le temps, l’excitation n’est pas retombée mais leurs corps étaient reposés, c’est pourquoi très vite ils recommencèrent.
Il était ravie de la recevoir, elle était ravie de l’accueil réservé.

Elle était étonnée de voir qu’à Bordeaux on trouvait du chocolat côte d’or, celui qu’elle pensait typique de la Belgique. Il eu des attitudes de poseur expliquant que chez lui ce n’était pas tout à fait Bordeaux mais beaucoup de Bruxelles aussi. Ils rigolèrent tous deux devant cette fausse bêtise affichée. Néanmoins était-elle contente de pouvoir manger du chocolat de son pays.
D’un coup elle sourit très fort, les yeux malicieux et après avoir suçoté son carré de chocolat, après avoir rendu la carré mou elle le plaqua d’un coup sur le visage de son amant. Ainsi était il tout barbouillé du menton jusqu’au front.
Doucement elle s’approcha, mi-menaçante, mi-vamp et lui donna des coups de langues afin de lui nettoyer la face. Comme par inadvertance elle laissa échapper le bout de la sucrerie sur son torse et en voulant le récupérer elle étalait la pâte sur ses seins. Elle n’eut pas le temps d’en étaler plus que lui aussi se vengeait dans des grands éclats de rire. En l’espace de cinq minutes ils étaient à nouveau barbouillés, mais tous deux cette fois.
Ils se sourirent un peu apaisés et pour ne gâcher ni les aliments ni leurs excitations ils se léchèrent chaque recoin maculé. Ils gémissaient de ce que le chocolat ne fut pas toujours à des endroits adéquats, ils ressentaient des chatouilles ou de la frustrations quand les langues se posaient près d’un endroit hautement érogène, mais si près, si loin.
Il récupéra un peu de cacao qu’elle avait à l’aine sur son index et lui caressa les fesses. Elle se retourna, ne pouvant plus s’asseoir. A quatre pattes elle s’approcha de lui en reculant. Et se plaqua à son visage pressant son postérieur contre lui. Il ne se lassait pas d’embrasser ses fesses rebondies qu’il désirait. Il lécha le chocolat et ce faisant l’étalait autant qu’il le faisait disparaître. Elle ondulait sous les coups de langue. Il lui saisit les fesses de ses deux mains et les écarta. Ainsi il pouvait atteindre ses cuisses, son sexe, son anus. Il plongea sa langue dans la vulve et l’écoutait geindre de plaisir. Il sentait le goût de son intimité mêlé à celui du cacao et en concevait une grande excitation. Elle aussi, elle en redoublait de mouvement. Il plaqua sa bouche contre son anus et de sa langue la caressa, pointant, dardant, poussant sur son sphincter. Il sentait qu’il se détendait et pressait de plus belle. Il rentrait en elle peu à peu. Il la retourna et d’un coup, ramenant ses jambes à son visage ouvrit très grand son vagin. Il aspira son clitoris, le remua dans sa bouche, le pinça de ses lèvres. Elle mouillait de se sentir ainsi happée. Il la fit venir de sa bouche uniquement.
Ils se redressèrent. Elle calée dans l’angle du canapé. Il s’approcha à nouveau d’elle et sans trop lui laisser le temps de reprendre son souffle posa sa main sur son sexe. Il l’effleura d’abord, puis passa un doigts le long de ses lèvres. Par petites pressions il l’introduisit en elle. Elle se cambra faisant glisser les phalanges de son amant en elle. L’invitant aussi à mettre un doigt supplémentaire.
Il sentait le vagin s’élargir, se détendre. Il glissa alors un deuxième doigt et procéda à des mouvements de va-et-vient. Il la regardait prendre du plaisir et du coup s’en donna aussi de sa main libre. Il masturbait sa hampe face à elle et ajouta un troisième doigt. Le vagin commençait à être tendu par la présence des doigts, il les sortit et les lécha. Il appréciait l’humidité de ceux-ci, celle que lui avait donné sa maîtresse. Il les remit dans son sexe, caressant son anus en même temps. Puis il fit remonter ses doigts libres sur le clitoris et d’un glissement très doux les introduisit sans effort dans son intimité. Elle remuait comme si elle voulait absorber sa main. Il se masturbait de plus en plus vite, s’approchant d’elle il éjacula sur elle, parsemant son ventre d’une rosée de plaisir. Elle jouit à grands cris de ses doigts qui la fouillait et la remplissait.
Ils s’embrassèrent longuement et avant que l’érection disparaisse elle le suça, mêlant les dernières gouttes de sperme au chocolat qu’elle trouvait. Ils prirent un peu de miel sur la table et le mélangèrent au sperme qu’elle avait sur le ventre. Du bouts de leurs doigts ils s’en déposèrent sur les lèvres et s’embrassèrent. Ils mêlaient leur excitation à la faim et engloutirent ce dessert avidement. Elle le suça à nouveau un peu. Il n’aurait pas pu en jouir à nouveau. Mais qu’importe tant sa bouche était douce et agréable.
C’est poisseux qu’ils s’endormirent repus pour une longue sieste enlacés.
Il se réveilla longtemps avant elle, il ne subissait pas de décalage horaire.
Il l’observa dormir, elle avait les traits détendus et respirait calmement. Il lui caressa un peu les cheveux puis de peur de la réveiller il la laissa nue dans le canapé, la couvrit d’un drap et se rendit à la cuisine pour lui préparer un vrai repas qu’ils mangeraient à table. Il sentait ses poils encore un peu collés de miel ou de chocolat, il portait sur sa peau l’odeur de son amante. Cela lui rappela l’excitation qu’ils avaient ressentie.
Il se mis au fourneau, prépara des choses simples pour préparer son réveil à elle. Certainement aurait-elle une fringale.
Mais repue de sexe et fatiguée elle dormit jusqu’au lendemain. Il prit place à ses côtés quand il eut mangé et qu’il fut fatigué. A nouveau il l’observa puis s’assoupit également.
Ils rirent le lendemain en se réveillant, amusés d’être sales, ils sentaient la sueur, la nourriture, et cela avait un aspect comique. Ils s’embrassèrent à pleine bouche malgré leurs langues et haleines chargées. Très vite ils s’étaient rejoints sous la douche après un bref passage aux toilettes. Ils s’étaient sentis suffisamment complices pour pisser face à l’autre sans être gênés, ils en rigolaient même. Ils se nettoyèrent mutuellement et quand elle lui savonna les fesses il se dandina avec des airs d’envie et de gourmandise.
Elle savait qu’il aimait le contact anal parce qu’il le lui avait déjà dit par courrier mais n’avait jamais pratiqué ce genre de plaisir sur un homme. Par timidité ou pudeur sans doute, mais cela l’intriguait tout de même.
Il sentit que sa main s’attardait sur son cul, que des doigts venaient faire pression sur son sphincter et qu’il avait envie d’elle aussi comme cela.
Ils mélangèrent leurs langues, puis se détachant d’elle il lui demanda:
-“tu voudrais bien me pénétrer, s’il te plaît?
-Oui, répondit-elle rougissant un peu, j’aimerais bien, mais je ne sais comment m’y prendre”.
Ils convinrent de se guider mutuellement.

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