La longue patience imposée à Valérie de Lyon
Elle avait 21 ans.
Il n’en avait pas beaucoup plus, et pourtant Il cultivait un certain art érotique depuis toujours, comme si les choses de l’amour avait quelque chose de transcendental et d’inné. Ce soir là, elle l’avait invité chez Elle. Ou plutôt chez ses parents. Encore étudiante, Elle n’avait pas l’indépendance financière qui lui aurait permis de l’attirer dans un cocon plus personnel. En cette fin de journée, Elle décida de lui montrer sa chambre, comme l’aurait fait une adolescente avec une amie. Nul ne saura si Elle avait déjà à cet instant présent une idée en tête. Certes, l’attirance entre eux était forte et ils se voyaient régulièrement, le plus souvent à la sauvette ou en voiture, et si la crainte d’être observés se transformait en excitation, ils devaient se satisfaire généralement de frustrations moites. L’intimité de la chambre les fit donc rapidement se rapprocher l’un de l’autre, s’enlacer. Il s’amusait à la caresser doucement à travers la jolie robe d’été qui lui allait si bien, qui mettait ses formes pulpeuses en valeur. La caresser, en évitant pourtant précautionneusement les zones trop sensibles, trop érogènes.
Car il était trop tôt, bien trop tôt, et la soirée s’annonçait longue…
Il lui fit glisser la robe, dévoilant une peau perlée d’une sueur parfumée. Caressa ses seins lourds, dont les tétons ne tardèrent pas à pointer. Il passa les doigts sur la dentelle du soutien gorge et un gémissement lui confirma une excitation naissante. Puis Il s’attarda sur son ventre, ses cuisses, remontant à chaque fois en direction du sexe mais en déviant son geste au dernier moment. Elle ouvrait timidement les cuisses, sans doute une invitation à atteindre son sexe, vierge de toute caresse. Il descendait sur la toison foncée, perceptible sous la culotte ajourée, mais évitait soigneusement le clitoris, malgré ses gémissements. Debouts au centre de la pièce, Elle aurait pu facilement de le déshabiller, ses mains plongeant régulièrement souvent l’entre-jambe ; mais il s’arrangeait pour pivoter autour d’elle pour l’en empêcher, la gratifiant de caresses encore plus torrides et pourtant asexuées.
Il décida alors qu’il fallait la libérer de sa culotte. Elle accompagna volontiers le mouvement, trahissant une moiteur brillante sur l’étoffe. Elle était presque gênée d’être aussi excitée, cela ne faisait aucun doute. Dans un accès masochiste tendre, Il voulu qu’Elle garde son soutien gorge mais Elle en décida prestement autrement. Ses seins étaient fermes, quoique volumineux et leur port était magnifique.
Dans un souffle Elle lui dit “j’ai envie de faire l’amour”.
“Je vois” s’amusa-t-Il, en l’entraînant sur le lit. Il l’allongea sur le dos et commença à lui caresser les les jambes en remontant vers le sexe…qu’il continuait d’éviter soigneusement. Avec une pointe d’agacement, Elle remontait le bassin à chaque approche de cette main qui refusait le contact. Les gémissements étaient devenus permanents. Elle, qui était tout sauf clitoridienne, attendait l’intromission des doigts avec impatience. Il le savait ; alors il s’approcha du clitoris en écartant les lèvres. Il commença à caresser la vulve doucement, enfonçant une phalange, mais pas plus dans son sexe. Cette caresse était de trop, elle n’en pouvait plus. Elle le surpris en saisissant son poignet pour accentuer la pénétration. Cet ce moment qu’il choisit pour se déshabiller aussi. Pas pour la prendre, là à cet instant. Mais plutôt pour l’exciter davantage et la faire patienter, encore et encore.
Nus, tous les deux, Elle pouvait ainsi le caresser à son tour mais fut étonnée de ne pas trouver d’érection. Elle s’enroulait autour de sa cuisse pour se frotter la vulve tout en le masturbant, et son abondante cyprine rendait le contact luisant et encore plus torride.
Estimant que l’érection était désormais suffisante, elle entreprit de le chevaucher pour se satisfaire elle-même.
Mais la literie était fatiguée et très concave. La pénétration fut très superficielle et Elle s’en agaça. Il le compris et lui proposa de venir sur Elle. Elle s’installa en un éclair et ouvrit impudiquement les cuisses. La toison, très brune, était mouillée très haut et brillante. Une invitation au plaisir à laquelle Il ne fut pas indifférent. Il feignit pourtant de ne pouvoir accéder à son sexe. Elle remonta alors son bassin tout en gémissant de plus belle et en s’agrippant sur ses fesses. La vulve était largement ouverte, très rose, très nacrée…
“ça ne va pas !..” lui dit-Il en souriant intérieurement. “Mets toi à 4 pattes !”.
Elle ne fit pas prier.
Un cul magnifique à damner un saint s’offrit à Lui. Couchée sur le dos, la cyprine avait largement lubrifié l’anus et il ne pu s’empêcher de la stimuler à cet endroit. Elle adorait cela, Elle était très anale. Mais ce qu’Elle attendait c’était une pénétration, vaginale. Profonde. Appuyée.
Il “entra” d’un coup, jusqu’au fond, en tirant ses hanches vers l’arrière.
Après tant d’attente et de frustration, Elle ne pu éviter une longueplainte qui se libéra du fond de sa gorge. Elle agrippait les drap tandis qu’il accéléra la cadence, dans un bruit de succion presque ridicule mais terriblement stimulant. Elle jouit rapidement, en silence, bouche ouverte, yeux fermés, la tête en arrière…
Puis se laissa tomber sur le lit dans un gémissement, un peu honteuse de tant d’impudeur.
Dehors, il faisait noir désormais. Il eu envie de sortir dans le jardin, nu, dans cette belle nuit d’été…