KARINE – Le contrat
1. La vie continue
Après les premiers émois, (racontés dans Karine Fabuleuse soirée), elle connut les joies de la découverte (enfin !), puis celles du sexe pluriel avec la complicité de sa cousine Cécilia, plantureuse jeune femme et cette mémorable soirée à 4, dans son salon de coiffure.
Rencontrés en discothèque, leurs deux soupirants leur apportèrent ce qu’elles étaient venues chercher, sexe, sexe et sexe…
Si Cécilia était très directe dans son approche et avait une certaine expérience, Karine apprit très vite à son contact au salon, les hommes et leurs fantasmes et se plia rapidement à leurs jeux érotiques, collectionnant les aventures.
Leurs premiers amants en cette soirée étaient des handballeurs, évoluant en ligue universitaire.
Ce premier contact fut torride, complet, jusqu’au baiser de sa cousine qu’elle prit comme un élan de sexualité débridée…
La vie continua sans qu’elles reviennent l’une ou l’autre sur cette soirée. Les deux garçons ne donnèrent plus signe de vie, happés par leurs examens, jusqu’à ce jour et cet encart dans le journal local…
“Deux jeunes handballeurs atteignent le graal et s’offrent une place en ligue Nationale, dans l’équipe la plus en vue de la région.”
Les photos attirèrent mon regard, c’étaient bien eux, entourés de ceux que nous avions croisés dans cette discothèque, le soir de la fête de la musique… Cela faisait deux ans…
J’appelais Cécilia, occupée à mettre de l’ordre dans la fameuse réserve, et dépoussiérer ce canapé si accueillant… Quels souvenirs…
Elle lut l’article, puis resta songeuse…
– Je n’ai jamais connu de moments si fabuleux…
– C’est vrai… Même si nous ne nous sommes plus offert des soirées comme celle-là… Quel pied ma chérie…
– On n’a jamais réutilisé la réserve…
– Non… J’ai repris ma vie, passé mon bac, des études supérieures, BTS, permis de conduire… Tu m’as rappelée pour l’été et cela me plaît réellement de travailer ici, avec toi…
– Pour tes vingt ans, on pourrait le refaire, la fête de la musique est le 21 juin.
– Pourquoi pas. J’ai quelques mois de sevrage à ratt****r…
– Je te dis pas pour moi… Seule ici cet hiver, salon, maison, maison, salon… Mon Riri devient grand, sage… Mes parents n’ont pas changé et me poussent à sortir un peu, justement…
– Tu n’as pas eu d’aventures ?
– Non, sortie oui, mais juste zizi pan-pan pour ma libido…
– Pareil pour moi, surtout que l’an passé j’étais à Londres pour l’anglais et je t’ai abandonnée…
– Tu ne sais pas combien tu m’as manquée… Ton humour, ta joie de vivre, nos cachoteries, j’en ai rêvé…
– Je n’habite pas si loin…
– Je sais, mais… D’une chose à l’autre… Puis mon Riri, mon minet qui me prend tout mon temps et celui de mes parents, je ne veux pas trop exagérer.
– Je sais. A deux on aurait pu s’arranger ?
Elle part dans un rêve, donne encore un coup d’oeil au journal… Elle marque leurs noms, puis part sur Internet…
Je fais un schampoing, elle s’occupe de sa cliente…
– Regarde j’ai un numéro : Franck et Marc, le club…
Effectivement, elle a noté le club…
Je compose le numéro, mais je me souviens que Franck m’avait laissé son portable…
Je cherche dans mon sac, dans mon agenda, mais j’ai changé de smartphone…
Bof, pourquoi pas ?
Je compose le numéro… Ca sonne… Un serveur vocal me donne les horaires des entraînements, des prochains matches, les personnes à contacter…
Pas de Franck ou de Marc…
Je le refais, on décroche…
– Allo, oui bonjour, je cherche à joindre un certain Marc ou Franck qui ont leur photo dans le journal. C’est possible ?
– Oh, je ne sais pas s’ils sont là, il n’y a pas entraînement ce soir, Marc travaille pour une broîte locale, ZENITH, il est commercial. Franck, lui est en sport études… Je ne sais pas… Appelez ZENITH…
– Vous n’avez pas leur portable ?
– Heu… N…on !
– Je sais que vous devez protéger vos joueurs, mais je suis de passage dans la région, je suis une cousine et cela fait deux ans que l’on s’est vus. Il m’avait donné un numéro, je l’ai égaré… Soyez sympa…
– Franck 0945234212… Je n’ai rien dit, on se connait pas, vous n’avez pas téléphoné…
– Vous êtes chou, je vous embrasse….
– Oh !… Il a de la chance d’avoir une cousine si mignonne…
– Vous ne me connaissez pas !…
– Je le sens dans votre voix…
Il raccroche, je compose le numéro…
– Allo, Franck Duroc, j’écoute…
– Allo ? Oui… Tu… Enfin c’est Karine…
– Qui ?
– Karine…
– Connais pas… de Karine…
– Heu… Si je te dis Fête de la musique, 2 ans, disco, sentier des amoureux, salon de coiffure avec Marc et Cécilia…
Un silence… Long…
– Allo ?
– Oui… je me souviens… Vous n’avez jamais rappelé…
– La vie, les études, Londres… Je suis revenue travailler chez elle pour l’été…
– Marc m’a souvent parlé de vous, de cette soirée…
– Et toi ?
– Tu sais, vous, les filles, ça va et ça vient les garçons… On n’était étudiants, pas ministres, pas play-boys… Pas riches…
– Mais de sacrés baiseurs, tendres et généreux, doux et sensuels dont on a rêvé souvent nous aussi…
– C’est vrai ?
– Tu crois que je suis ici pour te dire que ta photo sur le journal me plaît beaucoup et que je veux un autographe ?
– Toujours de l’humour, je vois… Cécilia va bien ?
– Oui, aussi belle et super motivée pour se revoir…
– Daccord. Où et quand ?
– Le 21 c’est samedi en quinze, on pourrait fêter cette merveilleuse soirée, une comémoration…
– Je regarde, oui, on n’a rien de spécial… J’appelle Marc et te confirme.
– Volontier, vous reviendriez au salon ou préférez plus de confort ?
– On peut commencer comme ça… Ca me botte… Marc sera content…
– Vous êtes mariés ?
– Ah, non… Pas encore…
– Fiancés ?
– Heu… On a quelqu’un… Mais pour revivre cette soirée… Moi en tous cas c’est pas sérieux… Lui je ne sais pas…
– On sera discrètes… Si vous ne souhaitez pas vous afficher en ville…
– Je te rappelle, donne-moi vos numéros, fixe au salon, portable…
Je le fais, on raccroche ensemble…
– Ils ont quelqu’un…
– Ah… On pouvait s’en douter, deux ans… tant pis…
– Ils feront un break… Une parenthèse en toute discrétion… Pour comémorer notre soirée… Cette fête du sexe… Baisées de tous les côtés, ensemble et séparément, quel pied!…
– C’est sympa…
– Resto avant ?
– Ben, non, discrétion avant tout, ils sont connus maintenant !
– On revient ici…
– Alors je vais tout ranger mes cartons et il faudra nettoyer un peu, tu m’aides après le boulot ?
– Oui, au fait on le fait le 21…
– Non ? Un véritable anniversaire !… Judicieux !… C’est de toi ?
– Oui.. Quinze jours à attendre…
– Quinze jours pour nous faire belles et attrayantes…
– Si tu le dis… Au fait, ton grand type, celui de ce matin, il a failli te coincer…
– Il l’a fait… Zizi pan pan au déjeûner… Faut bien que ça fonctionne de temps en temps. J’en peux plus, je n’ai pas le temps de drageur ailleur, alors je me sers ici…
– Adieu les beaux principes ? Pas touche aux clients, ni aux gens du coin ?
– Exception qui confirme la règle… C’est que la seconde fois…
– Et la première ?
– Ce printemps, un jeune commercial qui passait… On a mangé un sandwitch en face, il a voulu un café… Je l’ai fait entrer dans la réserve, sur le canapé…
– Tu l’as revu ?
– Non, il était de Lyon je crois… Mais j’ai pris mon pied… Jeune, beau et membré… Et noir…
– Non !
– Si… Il est resté plus d’une heure, il est parti en décomposition, en pièces détachées… J’ai eu les fesses de travers toute la journée, les clientes pensaient que j’avais mis un tampon de travers, j’avais du mal à m’asseoir… On riait de bon coeur, j’étais sur un nuage… Mais il y en a une qui a compris… En partant elle m’a dit : ‘Alors c’est vrai la légende, ils l’ont plus grosse et plus large ?’
La semaine passa vite, le travail ne manquait pas et on s’amusait toujours à jouer avec les clients. Elle se donnait en spectacle, laissant échapper un sein, s’ouvrir cette foutue blouse en nylon, qui plus est, remonte lorsqu’elle se penche pour brancher son sèche-cheveux, ou prendre une serviette sèche dans le tiroir du bas…
2. Parenthèse
J’avais ma clientèle, quelques jeunes du village insistaient ou m’attendaient, ma blouse se déboutonnant presque toujours à partir du bas…
Quelquefois, une main venait, indélicate, essayer de forcer les choses… Il suffisait d’un regard vers Cécilia, une moue sévère et tout repartait bon enfant…
Un client m’invita à boire un verre en soirée, après le travail, Cécilia faisant des courses…
Il voulait m’emmener au restaurant, mais j’hésitais, je n’avais pas ma voiture, il me raccompagna.
Il était mignon, seul, étranger et en vacances…
On a commencé à flirter dans sa luxueuse voiture, après une courte une ballade en bord de mer, près de chez mes parents, en ce mois de septembre…
J’en ai oublié l’heure. J’ai téléphoné pour les rassurer, leur ai servi un gros mensonge, Cécilia dixit…
Il m’a invitée sur le siège arrière, et là, nue et impudique derrière les vitres teintées, comme une ado en mal de sexe, j’inaugurais un carsex sans aucun préjugé, ni apréhension… Je reprenais la pilulle depuis 1 mois… J’avais envie de lui plus que de nourriture, et le repas fut délicieux…
Sexe long et puissant, j’étais en transes et il se déchaîna après nos préliminaires apéritifs aux places avants…
Je jouissais chaque fois plus intensément, il me reprenait immédiatement, plus sauvagement, sans réserve…
La puissante limousine climatisée se prêtait à des positions originales, à des jeux variés et j’y puisais force inspiration qu’il adora…
Il me l’avoua plus tard, lui non plus n’avait pas trop faim au départ, car… Il me mangeait des yeux…
Il appuya sur un bouton, deux verres et une bouteille de champagne glacé surgirent sur un plateau dans l’accoudoir central…
Nous reprimes force et préservatifs neufs… Je lui en donnais pour son champagne, extériorisant mes orgasmes, provoquant des érections interminables, je mangeais son sexe, le savourant même en cocktail champagne, il fut véritablement mis à mal par mes positions suggestives, efficaces, auxquelles il ne pouvait résister…
A cheval, penchée en arrière, mon sexe sur ses lèvres, écartelée dans ce vaste espace, il dévorait mon sexo, puis je me ruais sur le sien, le portant aux portes du supplice, en reculant le moment salvateur…
Offerte, fesses à l’air, mon petit trou activement lubrifié, arc-boutée sur les larges dossiers avant, il écumait de plaisir, faisant bouger la lourde voiture avec ses puissants coups de reins qui me perforaient et m’arrachaient des vocalises inédites…
Dans chaque position il se vidait en moi !
On changeait de condom et on recommençait…
Le plancher à l’avant était jonché de serviettes jetables, de préservatifs usagés, comme si un régiment y avait pris ses quartiers d’hiver…
Je terminais par une fellation de folie, avec un préservatif à la menthe, tandis qu’il me masturbait avec la bouteille vide, essuyée et lavée avec soin, qu’il m’introduisit presque entièrement, je jouissais chaque centimètre, jusqu’à l’engloutir, il venait de décharger dans ma bouche, préservatif explosé entre ses doigts, penaud…
J’avalais le tout devant lui, oubliant risque et prudence, savourant le champagne à la menthe, qu’il vint partager en un baiser de folie…
Il me déposa en lambeaux à la porte de la villa, culotte et soutien-gorge dans mon sac, robe déchirée, ouverte, boutons arrachés, la bouteille en souvenir… J’atteignis ma chambre à tâtons sans rien casser, il était trois heures…
Ca faisait six mois que je tenais grâce aux vidéos sur internet, mon canard très intime, un gode rose, électrique, que Cécilia possédait en double.
Mais un sexe tel que mon homme d’affaires et sa luxueuse Mercédès, les remplaçait au multiple, et m’avait emportée pour un long voyage dans les délices de ma sexualité débridée… Je n’avais sans doute pas fini d’en rêver…
Je ne l’ai plus revu, je trouvais une enveloppe au fond de mon sac et un mot :
‘Tu resteras un mirage dans cette fraîche nuit d’automne merveilleuse coiffeuse libertine, ciselant l’amour comme les cheveux, entre passion et créativité…”
Le tout avec une liasse de deux mille euros…
3. Anniversaire
Je reviendrai sur l’épisode précédent, car il mérite d’être commenté, surtout avec Cécilia… Mais chut, reprenons le fil du temps et ce rendez-vous pour fêter cette folle soirée en compagnie de nos chevaliers servants retrouvés par hasard…
Comme promis, Franck nous téléphona au salon, pour confirmer le samedi soir, il insista sur la discrétion, nous donna rendez-vous directement au salon, ce qui était le plus simple. Marc avait adoré ma proposition de fêter cette soirée ensemble, cette fête de la musique, dont il avait gardé un souvenir impérissable…
Nous nous enfermons dans le salon, laissant la porte arrière décondamnée, et on se mit à brancher un poste avec de la musique douce. Cécilia était impatiente, tournait en rond, cherchait un tire-bouchon, elle avait confectionné des sandwiches, des toasts divers, véritable repas improvisé avec un excellent vin, et autres délices liquides, lorsque je lui rappelais qu’ils étaient devenus sportifs de haut niveau…
– Bof, j’ai du jus d’oranges, du thé, de l’eau gazeuse…
– Ne t’inquiête pas…
– J’en ai passé des nuits blanches en repensant à eux…
– Moi aussi chérie, n’oublie pas que vers la fin tu m’as roulé une pelle d’enfer qui m’a scotchée de plaisir…
– Tu avais aimé ?
– Bien sûr… Une pelle comme ça, c’est rare, et surtout entre cousines…
– Oh, pas de sexe, juste un bisou d’amour, sous le coup de l’émotion…. Qu’est-ce qu’ils nous avaient mis… Tu t’en souviens ?
– Comme si c’était hier… Deux chattes en chaleur… Quel pied… A partir de ce jour, je me suis sentie femelle, aspirée par le tourment de la sexualité, de ma libido qui décupla… Jusqu’à ce gars… En voiture, mais je ne t’en ai jamais parlé… Un jour, je te raconterai, tu n’y étais pas, tu avais dû aller faire des courses pour Riri… Il faisait les dents…
– Je ne me souviens pas… En tous cas, Franck et Marc nous avaient explosées, toutes les deux, mes tendres orifices s’en souviennent encore…
– Un rêve… Que l’on va réitérer…
– Tu crois ? On peut jouir encore comme ça, ce sera pas du réchauffé ? Et eux ? Ont-ils aimé ? Lorsqu’ils ont baisé une fille, ils sont moins attirés…
– C’est vrai et non, certains, comme nous aussi, doivent le faire plusieurs fois avant de bien connaître le partenaire…
– Bon, on verra… En tous cas je suis prête…
– Célia !…
On trinque toutes les deux pour se donner du courage, la sonnette des livraison retentit…
Il sont magnifiques ! Bronzés, grandis, plus viril, plus mâles… Je fonds déjà…
Il nous racontent leurs aventures depuis ce fameux soir, la fin des vacances, changement d’équipe, car finie l’université et donc recherche de solutions pour leur avenir… Boulot trouvé ensemble, enfin, une suite pour Franck en sport études…
D’un autre côté, après le sérieux de leur études, ils ont rencontré chacun quelqu’un, Marc nous raconte Marie, Franck c’est Nat, une amie retrouvée mais pas le grand amour…
– Oh, moi non plus… Mais nous sommes tentés maintenant, des fans, des supportrices… Bref, on doit faire attention, au resto, en broîte, etc… Sinon ça explose aux yeux et les déboires peuvent être cruels, Marie est mon agent au nouveau club…
Nous les comprenons et buvons un peu de cidre pour fêter ces retrouvailles…
– Mais qui a vu le journal ?
– Moi, et Cécilia a fait les recherches, puis j’ai appelé, ayant perdu vos numéros… Voilà…
– Sans cette photo…
– Sans aucun doute, on n’avait aucun moyen de vous joindre…
– Hum… Je suis passé deux trois fois devant le salon, mais j’ai pas osé, il y avait du monde…
– Le salon est dans l’annuaire !
– Oui, mais Cécilia c’est qui ? Patronne, employée… On ne s’étaient pas trop faits de confidences… Et si je ne l’ai pas directement au téléphone ? Alors je n’ai jamais osé… Puis la vie a repris, et nous sommes passés à autre chose, avec, je te le jure votre souvenir ancré dans nos ventres, les rêves qui revenaient sans cesse, de nos moments d’intimité, tes cris…
Ce fut direct, non programmé, enfin pas si tôt… Nos têtes se fondent l’une vers l’autre et nos bouches se joignent, chacune avec le sien…
Des baisers passionnés que ces aveux pleins de tendresse nous ont arraché. Mon ventre fourmille de plaisir lorsque sa langue emporte la mienne dans un ballet sensuel… Les pulls s’envolent, les corsages se déboutonnent, les soutiens-gorge, culottes et autres dessous affriolants vont rejoindre un fauteuil pour regarder la suite…
Chacune dans son coin de canapé sentant bon le cirage frais, on redécouvre cette passion qui nous avait entraînées hors limites, avec autant de désir, de plaisirs et de soupirs mêlés.
Juchée sur Marc, elle ahane la première, chevauchant son compagnon sans complexe devant nous, alors que je commence juste à le minauder d’une bouche avide, ressentant les effets torrides et humides de notre proximité…
Bien vite le membre s’enfonce dans mes tendres chairs, me poussant à extérioriser ces instants de pur bonheur… Nous voici à égalité, fières amazones, chacune face à son amant, tendrement enlacées, baisers merveilleux, ou cavalcades effrénées mettant le feu à nos libidos…
Il m’étreint passionnément, rivée à lui sans bouger, le ressentant au plus profond de mon vagin, prêt à exploser si nous continuions à ce rythme…
C’est dur de ne pas bouger ainsi, le désir grandissant de reprendre le contact, de faire exploser notre envie… Il m’embrasse longuement, je gémis de son sexe, de cette présence débordante…
Je griffe son dos, il me regarde effrayé, je m’excuse…
Il me remange, caressant mes seins, puis vient les honorer de sa bouche, de sa langue et de ses doigts… Sur le dos, offerte à ses désirs, mes cuisses s’ouvrent sous sa bouche qui passe en revue détaillée, mes trésors abandonnés à son plaisir…
La partie est inégale, je masse mes seins à pleines mains, pour ne pas crier, pleurer, oublier qu’il me fait vibrer, s’attardant sur toutes mes zones érogènes, mes trésors cachés, mon sexe ouvert, mes lèvres intimes sublimées, mon clitoris bourgeonnant, mon petit trou réveillé…
Mon sexe le pleure, l’appelle avec mon bassin qui ondule vers lui… Il me pénètre avec passion, je suis si ouverte que je le sens à peine me posséder de nouveau, m’emporter lentement dans son océan de douceur, chaque minute, un vrai plaisir, il me le fait si longtemps que je monte sur mon nuage, que je jouis oubliant le reste, le canapé, nos amis, le repas au frigo…
Je feule, je geins, je participe, je lui fais face, je le serre dans mon vagin, il gémit à son tour, je le relache, on s’embrasse encore, j’ai envie de me fondre en lui tant je suis bien dans ses bras… Il me tient contre l’accoudoir, explose ma vulve, il va venir…
“Oui… Viens !… Prends-moi, possède-moi! Tu étais si loin de moi ! J’ai tant rêvé de ton sexe, de tes yeux, je jouissais chaque fois… Donne-moi ta semence, je veux sentir ton amour m’envahir, cette douce chaleur qui embrase mon ventre… Viens !… Oh!…. Oui!…. Oh!…”
Il s’arrête… je le sens encore… La chaleur est montée partout… Je suis heureuse…
Cécilia se donne corps et âme, atteignant les mêmes sommets que moi, s’ouvrant, s’agitant, le portant aussi aux nues du plaisir, il s’effondre, épuisé, sur elle, enlacés, heureux…
Nous demeurons quelques minutes hagards, récupérant de nos efforts physiques, il devraient avoir une longueur d’avance, mais ils sont allés l’un et l’autre au bout de l’effort, nous prenant sans relâche, il est près de 23H00, deux heures de sexe, de délices, d’amour…
Oh, certes pas celui qui est rose et trop sérieux, mais celui où l’on se donne à l’autre, où on ressent enfin cette communion à travers nos ressentis, nos sentiments qui se brouillent qui nous font dire des choses irréelles, notre libido calmée, nos corps alanguis, enlacés, couverts de plaids et de couvertures, Cécilia disparue, réapparaît avec des peignoirs en coton, des blouses, un assortiment, et ouvre le frigo pour disposer devant nous un assortiment de délices salés et sucrés, du vin, des boissons énergisantes, et même du lait !…
Nous prenons nos aises, réchauffés par un radiateur électrique oublié à notre arrivée, nos rires qui emplissent la pièce et résonnent encore dans ma mémoire….
Franck est un amour, Marc ferait un papa extra pour Riri… Je sombre dans un demi-sommeil, ma blouse de travail ouverte sans complexe sur ma nudité… Je rêve…
Doucement, tendrement, je sens encore…
Je m’entends feuler mon plaisir, émettre un concert de ‘Oh…’ et de ‘Ah…’ sans fin, longue litanie du plaisir…
Le canapé suit mon rêve, la vague qui me berce… Les secousses…
Mes yeux sont ouverts, elle jouit en silence sous les assauts conjugués de nos deux experts, savourant leurs sexes dilatés, énormes, interchangeant ses partenaires, devant, derrière, sautillant sur leur sexe dressé, puis s’allongeant pour qu’ils la prennent ensemble, insoumise, infatigable, ondulant sur l’un et l’autre, les reprenant en bouche, puis se donnant de nouveau, fesses ouvertes, un dans chaque puits d’amour…
Elle me voit reprendre vie…
Elle continue à jouir, ils la prennent en série, pas une partie de son corps oubliée, lèchée, sucée, caressée, pincée, fessée, embrassée… Jusqu’au bout de leurs fantasmes, où ils se vident en elle, sur elle, en de grands coups de rein, puissants, rageant, comme s’ils voulaient ne faire qu’un avec elle, sublimée comme amante, comme symbole de leur passion éfrénée…
Ils retombent lourdement, la laissant reprendre son souffle, elle vient se pelotonner contre moi, dégoulinante, assoifée, en sueur…
Je la sèche, l’abreuve, la nettoie, l’enveloppe de son peignoir… Elle dort contre moi, sa tête sur mes seins…
Ils boivent, nous regardent avec tendresse…
Deux soeurs, deux princesses… Que de plaisir vous noun donnez, partagez… On ne connaitra jamais deux femmes épanouies comme vous, deux amantes parfaites, libertines, inépuisables… On vous aime tous les deux, ensembles…
Je me dégage de Cécilia qui repose sur des coussins, drappée dans un plaid…
Marc vient près de moi, se penche vers moi, m’embrasse tendrement, le sexe pendant… Ma main le chérit, il pose ses mains sur mes seins, ma bouche le ravive, travaille doucement, lentement, tendis qu’il me dégage de mes entraves…
Nue, Franck se colle contre moi, puis s’agenouille entre mes cuisses qui s’ouvrent pour lui…
Sa langue m’electrise d’un coup, je sursaute…
Je minaude le membre revigoré de Marc, ma main cherche et trouve celui de Franck… Je me concentre sur mes deux queues qui durcissent, mes seins inondés de caresses, ma chatte bouffée main peine chérissant l’un, l’autre main tenant l’autre dans ma bouche. je coulisse mes lèvres tendrement, ressantant, le désir prendre pas… Je coule ma cyprine…
Cécilia remue, change de côté, je ne vois plus son visage…
Franck devient très entreprenant, ses doigts chérissant mon intimité, glissant le long de mes grandes lèvres, venant se refermer sur mon clitoris qui me fait trembler de désir… Il pénètre mon minou, câline mon petit trou… Je me laisse aller… Découvrant largement le gland rougi, tendu…
Je dépose ma salive, il grogne de désir, mes lèvres se font douces, il semble à point…
Franck me soulève, je m’allonge par terre sur des coussins, Marc s’allonge à mon côté, dégage de l’espace, ouvre mes cuisses, et pénetre l’anus
ouvert et luisant… Je tremble, puis après quelques secondes, il est entré en moi, je suis liquéfiée de désir, de plaisir, ouverte, et maintenant perforée par l’arrière… Franck vient contre moi, il me prend à son tour, mon sexe est un gouffre chaud et humide où sa bite énorme me possèrde en quelques secondes… Ils me prennent alors de concert, duo infernal qui me propulse dans un nouvel espace de plaisir, mon ventre ressent leurs coups de reins incessants, je jouis sans retenue, réveillant Cécilia qui nous observe en se caressant…
– Oui… Prenez-moi… Oui!… Je suis votre, comme mon amie. Nous sommes à vous, prenez nos corps, libérez-vous en nous, donnez-nous votre sperme… je veux vous sentir exploser en moi tous les deux… Et toi Célia, caresse-toi en nous regardant jouir, viens partager mon plaisir, caresse-moi aussi, donne-toi à eux…
Elle se relève, se met nue et se glisse entre nous, contre nous, en nous… Je masse ses seins, elle m’offre sa chatte et pour la première fois je sens son odeur divine, cette tendresse, cette douceur et ma langue boit ses entrailles qui se vident dans ma gorge…
Embrassée par l’un, caressée par l’autre, se tordant de plaisir, elle recueille mes litanies vocales lorsque je sens la chaleur submerger mon ventre, ils crient de concert en martyrisant le sofa avec leurs coups de reins rageurs…
Cécilia prend alors ma main et la plaque sur sa chatte béante de désir. Mes doigts la pénêtrent, puis accompagnent son plaisir, jusqu’à ce que ma main entière disparaisse dans son vagin dilaté et qu’elle rugisse ses délires…
– Oui !… Viens … Oui!… Oh… Oh… Des mois que j’ai envie de toi… Prends-moi, baise-moi, glisse-toi… Oui… Encore, là… Oui, Oui, Oui… Oh que c’est bon… Viens ! Embrasse moi…
Elle me donne un baiser à mourir… Long, éternel, soudée à mon ventre épuisée de bonheur, épuisée de tendresse, épuisée d’être pénétré, ravagée, je jouis de son baiser, des caresses qui reviennent dans mes reins, des mains qui prennent mes seins, qui se glissent entre mes cuisses, des langues qui me lèchent…
Lorsque nous revenons à nous, il est 06H00… Le jour pointe… Cécilia nous laisse, puis une bonne odeur de café… Biscuits, caresses et volupté… Nous rayonnons, sourire aux lèvres…
– Mon dieu, j’ai dormi comme une souche…
– Franck tu ne devais pas aller à un entraînement ?
– Non… Je viens de le faire… Boxe, lutte, catch, saut en hauteur, en largeur, danse et patinage artistique, en duo…
– Même en trio oui… Coquins vicieux…
Je me laisse aller, tendre et provoquante dans mon peignoir ouvert… Je savoure ma tasse et quelques biscuits, Franck est tendre, me caresse, Marc cherche ma bouche…
– je suis désolé… Je ne peux pas choisir, alors c’est vous deux que j’aime…
– Tu as raison… Moi c’est pareil, aucune préférence, tantôt Karine, tantôt Cécilia…
– Il faut reconnaitre qu’à toutes les deux, elles assurent. On n’a jamais vu ça, même dans les pornos que l’on regarde à l’hôtel, les soirs de privation…
– Allez-y, foutez-vous de nous… Vous allez disparaître pendant deux années et on se morfondra toutes les deux dans ce patelin perdu, avec votre photo épinglée dans le salon ou ici, et on se doigtera en vous pleurant…
– Dit vertement, mais avec bon sens…
– Mes chéries, on vous aime comme jamais nous n’avons aimé…
Comment se voir de temps en temps ? Comment faire évoluer nos sentiments… Je ressens autant de tendresse, d’élan, de passion envers vous deux, inédit, nouveau, jamais exprimé… Je resterais des heures ici, avec vous, partager vos vies, mais nous avons les notres, tracées…
Notre proximité est si intense, si évidente en ces moments de sexe que nous partageons tous les quatre, au-delà même, cette complicité faite d’amour, de partage et d’échange, de respect, de liberté, de libertinage…
Vous nous offrez des heures inoubliables, des instants magiques.
Je vous demande de nous épouser, pas dans le sens contrat, mais dans nos coeurs, nous sommes à vous, vous êtes à nous, on partage nos intimités, nos rêves, nos peines.
Nous devenons des amis pour la vie, des partenaires, des amants, tout ce qui fait que l’on ne s’éloigne jamais les uns des autres, même si la vie le fait, si nous prenons femme ou vous mari, nous serons toujours unis par ce pacte d’amour créé aujourd’hui et vous fere toujours partie de notre jardin secret… Je suis à mille lieues d’aimer ma copine autant que vous, pareil pour Franck… Vous êtes hors classe, hors norme…
Sans doute une solution morale… Mais que faire d’autre ?
On ne doit pas s’attendre, on ne doit pas arrêter nos vies, nos projets, mais incorporer cette idée en nous même…
Penser, je suis moi, mais je serai toujours à eux… Tacite scéma inédit, interdit, voie dangereux ?
Non, on n’attend rien, ni des autres, ni de la vie.
Et dès qu’on cesse de croire, on se téléphone, on se rejoint, au bout du monde, quel que soit nos obligations, nous passons une autre nuit ensemble pour resceller nos liens… Comme une secte à 4 membres…
– Oui, c’est très beau, très tentant… Mais dans les faits, je suis terre-à-terre… Si j’ai envie de baiser je vous appelle ?
– Non, tu vis ta vie, tu sors, tu choisis, ou tu prends, tu baises, tu jouis, tu aimes aussi… Mais si tu ne ressens plus rien, si la vie devient vide triste, si l’amour disparait, là tu nous appelles…
– Je n’ai pas envie d’un autre, je te veux toi ou toi, toujours… Je vous aime, je vous veux… Je veux que vous deveniez le père de mon fils, que l’on sorte au grand jour tous les quatre, que l’on reste proches, amants, pour revivre cette soirée sans cesse, jouir chaque nuit… J’ai faim de bonheur, de vos bites, de vous deux, de partager, de rêver ensemble, de voyager…
– Ce n’est pas impossible de voyager tous les quatre… Si la vie nous pousse à nous unir ensemble, comme une communauté, mais même en s’épousant.
– Pourquoi ? Nous sommes assez grands pour vivre ensemble, au grand jour, vivre ensemble, c’est partager le logement, chaque instant, ne faire qu’un, penser à nous, intégrer cela en nos gênes…
– Oui… Pourquoi non…
– Je ne sais pas non plus, je n’ai rien contre… Et toi Marc ?
– Sans doute valable, mais resterons-nous dans cet état d’esprit, il faut valider par une période de ‘jeûne’…
Nous tombons d’accord pour ce délai, enlacées entre les bras de nos amants communs et partagés, nous terminons cette nuit par des bisous, des guili-guili… Puis après un brin de toilette, ces messieurs nous quittent, nous laissant des larmes aux yeux, tristes et sans force, mais pas qu’à cause de la séparation…
Quand on est jeunes, il est facile de bâtir des châteaux en Espagne, de rêver, mais…
FIN
Marika842010