Un Rendez-Vous Manqué

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Un Rendez-Vous Manqué
Mon histoire s’est produite il y a presque dix neuf ans, en juillet. Mon nom est Hélène et mon mari s’appelle Jean. Les hommes m’ont toujours considérée comme une femme attirante et je crois avoir toujours pris bien soin de moi. Je suis fière d’entendre les amis de mon mari lui dire encore aujourd’hui qu’ils l’enviaient de m’avoir épousée.

La plupart des hommes trouvent mon visage attrayant, mais ma grosse paire de seins (un bon double d), mon estomac plat, et particulièrement ma croupe ferme et rebondie et mes cuisses pleines, un peu épaisses à mon goût, constituent les principaux pôles d’attention, bien que je ne sois jamais vraiment habillée pour les mettre en évidence. Je ne suis pas vraiment du genre vieille fille mais je me suis toujours vêtue de façon classique, comme toute bourgeoise de province qui se respecte et désire être respectée.

Jean et moi nous sommes rencontrés à la fac, avons fait nos études ensemble et nous sommes mariés peu après avoir obtenu nos diplômes. Je suis restée vierge jusqu’ à notre nuit de mariage, pour obéir à quelque chose que mon mari considérait comme important à ses yeux, sans doute en raison de l’éducation religieuse très stricte qui lui avait été dispensée dans son enfance.

Jean est devenu très rapidement un ingénieur de haut niveau, reconnu pour sa valeur, et rémunéré en conséquence. Ainsi il n’a pas vraiment tenu à ce que je continue de travailler. Néanmoins, j’ai continué à le faire à temps partiel dans la même entreprise que lui, pendant quelques temps, jusqu’à ce que nous ayons décidé qu’il était temps de commencer à fonder notre famille. Catholiques pratiquants, nous utilisions la méthode de rythme de contrôle des naissances, et ainsi n’ai je jamais pris la pilule. Après deux ans sans résultats nous avons décidé qu’il était temps de rechercher de l’aide auprès de professionnels de la santé.

Je suis devenue rapidement une experte pour déterminer mon heure de conception la plus fertile et mon mari se précipitait toujours à la maison suivant mes consignes, pour mettre toutes les chances de notre côté. Malheureusement, toujours rien. Nous sommes passés par toutes les méthodes utilisées par les couples dans notre situation, avons subi toutes sortes d’examens, nous apprenant que tout allait bien de mon côté, mais que le sperme de Jean n’était pas de grande qualité, pas très “riche”.

Nous avons choisi d’ignorer ceux qui nous ont suggéré d’adopter un enfant ou de pratiquer l’insémination artificielle. Cette dernière solution était écartée par Jean en vertu de ses vieilles valeurs morales, mais aussi et surtout en raison de sa fierté de mâle. Les problèmes concernant l’adoption et le temps que cela prend nous ont donc encouragé à insister dans nos tentatives jusque là infructueuses.

Par la suite, nous avons trouvé un docteur qui avait connu des réussites avec de nombreux couples et l’avons consulté. Après de multiples examens il nous a indiqué qu’il n’y avait rien de vraiment rédhibitoire avec l’un ou l’autre de nous deux, et que nos chances de parvenir à notre but étaient bonnes si nous changions juste notre approche. Il a dit que nous étions trop stressés par notre désir d’avoir un enfant, une erreur que beaucoup de couples font dans notre situation. Il a suggéré que nous devrions nous abstenir de sexe pendant environ six semaines, laissant la possibilité au sperme de Jean de s’accumuler, et de compter sur cette accumulation en combinaison avec un médicament fertile puissant pour parvenir à nos fins.

Alors, à la période la plus fertile de mon cycle, nous devrions essayer encore avec de grandes chances de succès. Je dois admettre que c’était la logique même. Nous avons regardé le calendrier et, six semaines plus tard, nous étions invités à la soirée de mariage d’un membre lointain de la famille de Jean, du genre cousin germain, que Jean lui-même connaissait à peine. Nous trouvions finalement que c’était l’occasion rêvée pour le genre de nuit qui nous attendait. Un cousin quasiment inconnu se mariait, et voilà que nous attendions cette nuit pleins d’espoir. Nous l’avons marquée sur le calendrier comme étant notre ” rendez-vous “.

Mon mari, contrairement à moi, a une famille très nombreuse que je connaissais très peu à cette époque là (pas beaucoup plus aujourd’hui), et il m’avait dit que son père serait également au mariage. Son nom était Pierre, et il était veuf depuis environ deux ans. Ils avaient eu d’excellents rapports presque jusqu’à notre mariage, puis s’étaient violemment disputés pour des histoires d’argent ou d’héritage, quelque chose comme çà. Je savais que Jean espérait utiliser le mariage comme l’occasion de s’expliquer, de remettre les choses à plat et de revenir enfin à un comportement amical et de complicité père-fils qui lui manquait beaucoup.

Bien que j’ai seulement rencontré Pierre une douzaine de fois avant leur terrible dispute, j’avais réalisé que ses rapports avec Jean s’étaient refroidis terriblement et que juste très récemment, et par téléphone, ils avaient recommencé à s’adresser la parole. Mais de toute façon, ce n’était pas ma préoccupation principale du moment, du moins le pensais-je.

Jean, ingénieur de haut niveau, travaillait de longues heures et chaque nuit nous laissait tous les deux plutôt frustrés, et, sans rapports sexuels, les six semaines paraissaient bien longues. Sachant que la nuit du mariage serait la période la plus fertile, j’avais projeté de mettre toutes les chances de notre côté…Et pour çà de faire quelques emplettes vestimentaires en achetant des choses dans lesquelles il n’était pas habitué à me voir, en espérant le surprendre et le provoquer.

Il aime me montrer à tous ses amis, aussi j’étais à peu près sure qu’il approuverait mon nouveau look. Il essaie toujours de m’obliger à m’habiller plus sexy. Mon choix s’est arrêté sur une robe rayée multicolore très courte en matériau à base de lycra fin ce qui lui donnait un aspect métallique et brillant, tout en épousant étroitement mes courbes. Très décolletée, elle laissait apparaître le dessus de mes seins, et descendait bas dans mon dos, avec une fermeture éclair. Pour aller avec, j’avais acheté une petite culotte assortie, brillante aussi, dans le même tissu, des bas élastiques couleur chair (la robe était vraiment trop courte pour un porte-jarretelles), et j’avais décidé de ne pas porter de soutien gorge, chose que je ne fais jamais, sauf quelquefois à la maison (mes gros globes en poires étaient encore bien fermes, je n’avais que 23 ans, mais ballottaient un peu sans aucun soutien). Je savais que si j’avais un peu froid, mes tétons pointeraient aussitôt sous le fin tissu…

Quand la soirée du mariage est arrivée, j’ai commencé à me préparer très tôt car la réception était presque à une heure de voiture. J’avais pris ma température un peu plus tôt dans l’après-midi et étais heureuse de constater que mon ovulation était bien dans les délais prévus. Parfait. Pour fêter çà j’ai même bu un petit verre, quelque chose que je fais très rarement, mais sur laquelle je comptais pour m’aider à me détendre car je n’ai jamais été habillée comme çà en public.

Quand Jean n’est pas revenu à la maison à l’heure prévue, j’ai commencé à m’inquiéter. J’ai bu un autre verre, ai enfilé ma nouvelle tenue, et me suis regardée dans le miroir. Quel choc! J’avais l’impression que ce n’était pas moi. Quoique la robe ait été censée être classique, on l’aurait dit peinte sur mon corps. Je me rendais compte qu’elle me rendait très sexy et mourais d’impatience de connaître la réaction de Jean. Je sentais déjà une sensation d’humidité dans ma culotte rien qu’au fait de porter cette tenue qui me rendait un peu “salope”. Il ne voudra probablement même pas aller à la soirée en me découvrant dans cette tenue, pensai-je, rêveuse.

C’est alors que le téléphone a sonné. C’était lui et il me dit qu’ils avaient quelques problèmes très sérieux au travail avec un nouveau système informatique et il pensait qu’il ne pourrait pas partir du bureau avant qu’ils ne soient réglés. Au son de sa voix j’ai su qu’il était effondré. Il m’a alors dit qu’il était vraiment désolé et que, peut-être, je devrais quand même y aller toute seule. Vous pouvez imaginer ma déception, mais je l’ai compris et ai offert d’attendre son retour à la maison. Il m’a dit qu’il serait très en retard et que je pourrais aussi bien y aller sans lui et m’amuser. Aucune raison de gâcher cette soirée tous les deux. Sans compter que nous pourrions profiter de notre ” rendez-vous ” quand nous serons tous les deux revenus à la maison.

En temps normal, je n’aurais même pas prêté l’oreille à une telle proposition…tout à fait inconvenante…mais si vous considérez les boissons alcoolisées déjà ingurgitées, alliées à la seule perspective d’une nouvelle longue soirée à passer toute seule, j’ai fini par accepter d’y aller sans lui.

J’étais un peu stressée à l’idée de ne connaître presque personne, mais Jean m’a vite convaincu que Pierre étant également présent, il prendrait soin de moi et me présenterait aux autres invités. Il m’a même demandé d’essayer d’arranger les choses entre eux, et d’en profiter pour inviter Pierre à dîner à la maison bientôt, comme nous aimions à le faire avant leur accrochage.

Je ne connaissais pas très bien Pierre, comme je vous l’ai déjà dit, mais il reste gravé dans ma mémoire comme un grand gaillard de 1m90, bâti comme toutes les femmes en rêvent. C’était sans nul doute un “homme à femmes” et j’étais persuadée qu’il devait maintenant être remarié, et que ce serait très agréable d’être assise avec lui et son épouse pour me tenir compagnie pendant la soirée.

J’ai envisagé un instant de changer de tenue, mais puisqu’il était déjà tard et que je ne connaissais personne de toute façon, j’ai décidé d’y aller telle que j’étais. En marchant vers la voiture, je baissais la tête pour regarder mes cuisses, constatant que le bord de ma robe arrivait vraiment très

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