un chien qu’i s’ignore 2
J’étais chez moi affalé sur le canapé devant la télé, quand ma femme assise à mes cotés, reçu un sms.
Apres l’avoir lu, elle alla s’isoler dans la cuisine et je l’entendis passer un coup de fil.
Absorbé par la télé, je ne remarquais pas le changement d’humeur de ma femme quand elle revint.
Elle avait pleuré et était très nerveuse.
‘Tu as un souci mon bébé ? Qu’est ce que se passe ?’
‘Rien ‘ me répondit elle
Son portable sonna et elle retourna à la cuisine. La discussion dura très longtemps, j’y prêtais cette fois attention, mais je n’entendais pas beaucoup parler ma femme, elle écoutait.
Elle fini par revenir 2 mug à la main. Je la regardais et ne vit plus trace de tristesse dans ses yeux, mais un calme résolu. Ma femme est plutôt du genre colérique voir hystérique, rarement calme.
‘Tu es sur que ça va bébé ?’
‘Ca va mieux et ça ira bien mieux tout à l’heure’
‘Bon tu es sûre ?’ Je ne lui posais pas plus de question, habitude de mari volage qui ne supportait pas les questions de sa femme sur les cheveux retrouvés ou les odeurs de parfums suspectes…
Je bus mon mug et retournais à ma télé. J’entendais ma femme fouiller dans la chambre, dans le garage.
‘Quelle énergie’ me disais je, tandis que moi je me sentais vraiment fatigué.
Je m’étais endormi quand je sentais qu’on me secouait. J’étais encore sur le canapé. Ma femme me tirait par le bras pour me faire assoir. La tête me tournait et je l’entendais me dire de me lever. Je me levais difficilement, très faible. Ma femme me tirait par les bras. Elle se tenait en face de l’autre côté de la table basse. Je me rendis compte que chacune de mes chevilles étaient immobilisées de chaque côté de la table. Je perdais l’équilibre et m’affalais sur le plateau de la table. Mes pieds refusant de m’aider à me redresser, je me retrouvais incapable de me relever.
‘Je me sens pas bien bébé, aides moi à me relever’ ma bouche était pâteuse
C’est à ce moment que je me rendis compte que mes poignets étaient ficelés à une corde chacun. Ma femme commençait à tirer sur l’une d’elle et la fixait au montant droit de la table. Je fus déséquilibré et me retrouvais à plat ventre sur la table. Elle tirait sur mon poignet pour fixer la corde sur le montant gauche de la table
‘Mais qu’est ce que tu fabriques, aides moi donc !’
Elle passait derrière moi et je sentais vaguement des cordes se resserrer autour de mes cuisses, puis mon torse, mes coudes. Je luttais contre le sommeil…..
J’avais du me rendormir, ma femme n’était plus là. J’étais toujours dans la même position. Je voyais plusieurs cordes autour de la table, des chaines, cadenas. Des serpillères étaient disposées autour de la table, je reposais moi-même sur une vieille nappe en pvc sur le plateau de la table. Je commençais à prendre peur et me réveillais un peu. La table en chêne très lourde m’empêchait de me redresser. Mon corps entier refusait de bouger, arrimé contre cette table. Seule ma tête pouvait bouger. C’est là que je vis ma femme ou plutôt ses jambes croisées sur le canapé derrière moi, je ne pouvais pas bien sûr me retourner.
‘Ca y est tu es réveillé. Il faut dire que j’ai mis la dose de somnifère pour un gros con comme toi !’
‘Hein ? Mais à quoi tu joues ? Détaches moi et expliques toi !’
‘Je n’ai rien à t’expliquer. Tu es un grand malade et je vais te soigner. Laurence m’a appelé et m’a dit ce que tu as fait de sa nièce ce soir, salopard !’
Je ne voyais pas son visage, mais son ton de voix très déterminé me faisait froid dans le dos. Je ne la savais pas si proche de Laurence ! Et cette salope de Nolwenn s’était confiée à sa tante ! Elle allait dérouiller lundi !
‘Tu ne dis rien, tu as raison. Je ne veux plus t’entendre.’
‘Non attends je vous tout t’expliquer, je ….’ Je tirais sur mes cordes
‘7’
‘C’était une erreur, une petite allumeuse !’
‘6’
‘Qu’est ce que tu comptes ?’
‘5 :ça fait déjà5 plus 6 plus 7, 18 coups supplémentaires. Je t’ai dit de te taire, crois moi tu vas m’obéir !!’
‘Ecoutes bébé, je comprends que tu sois en colère ! Excuses moi ! Je te demande pardon ! C’est fini mes conneries ! Je te jure !’ Je finissais par hurler, tirant comme un damné sur les cordes.
Elle s’était levé, relevé le dos de ma chemise sur ma tête
‘Oh là 20 de plus ce qui nous fait 25 !’
Elle baissait mon jean et mon slip sur mes cuisses et sortait ma ceinture de ses passants
‘Qu’est ce que tu fais ?’
‘30’ Le coup fut violent. La ceinture avait claqué sur mon cul ‘aie !!’
‘31’ Le second arriva dans les reins Pardon bébé ! arrête ça !’
‘35’ Le coup fut plus violent encore et arriva sur mon cul ‘stop !’
‘36’ Elle frappait de plus en plus fort, mon cul était déjà en feu.
Les coups pleuvaient, sur le dos, les épaules, les reins, les fesses
‘Bébé arrêtes s’il te plait’
‘41’
Il fallait que je la laisse se calmer, ne plus parler. J’endurais les coups en me mordant les lèvres
Mon dos devait être écarlate, je sentais du sang couler de mes fesses.
Ca n’en finissait pas, j’entendais sa respiration se bloquer puis le coup partir, régulièrement. Des larmes de douleurs perlaient à mes yeux, je me mordais les lèvres au sang pour ne pas crier.
‘Tu as pris des bonnes couleurs mon salopard’. Elle alla à la cuisine boire un verre, elle enleva son chemisier trempé de sueur et sa jupe et se plaça devant moi en petite culotte et soutien gorge. ‘Profites du spectacle, tu n’es plus autorisé à me toucher’ Elle reprit la ceinture ‘Bon j’avais prévu 50 coups au départ avec les 41, on va arrondir à cent. Tu es d’accord ?’
Je me retins de répondre. ‘C’est bien tu progresses !’
Le coup cingla, mais cette fois je lâchais un cri : elle avait retourné la ceinture et la boucle me tailladait la peau
‘101 alors’
Les coups redoublaient et je l’entendais compter en cri de colère. Le sang coulait sur ma peau, la nappe, je pleurais cette fois de douleur sans pudeur. Quand la boucle arrivait, c’était une déflagration de douleur. Mon dos entier me cuisait. Je pensais mourir sur cette table. Et puis les coups s’arrêtèrent.
Seuls mes spasmes de douleurs résonnaient dans le salon, devenu si calme. Mais la douleur était toujours là, mon dos se consumait, un halogène était posé sur ma peau. Ma femme vint s’accroupir devant moi et avant que je puisse réagir, me fourra une boule de tissus dans la bouche jusqu’à me donner des hauts le cœur et scotcha fermement le bâillon avec du chatterton derrière ma nuque. Je la sentis vérifier mes cordages, en desserrer certains. Elle passait derrière moi et je sentis une main prendre mes bourses et les tirer en derrière, les écraser. J’hurlais dans mon bâillon.
‘Je m’occuperai de ça demain’
‘Bonne nuit, je vais me reposer’
Je protestais dans mon bâillon, désespéré…
Elle éteignit la lumière et parti dans notre chambre.
Le somnifère ne faisait plus son effet face à mon dos en sang, je ne pouvais pas bouger.
Seul, je pouvais me laisser aller et je lâchais un long sanglot de douleur et de désespoir.
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